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Un projet pour «réutiliser plutôt qu’acheter neuf»

Le projet « ge-reutilise » encourage les consommatrices et consommateurs à réutiliser les objets (en acquérant des objets de seconde main ou en louant auprès d’acteurs locaux) plutôt qu’acheter des objets neufs. Il s’inscrit dans une perspective d’économie circulaire qui vise à maintenir les objets et les matières le plus longtemps possible en circulation. Il complète le projet «réparer plutôt que jeter» (ge-repare.ch) portés par les mêmes partenaires qui encourage la réparation d’objets auprès de réparateur-trice-s locaux.

Pour réduire l’impact sur l’environnement de notre consommation

L’impact environnemental de la production des objets est particulièrement important. En effet produire un objet utilise une grande quantité de ressources et d’énergie (extraction et transformation des matières premières, fabrication, transports). Sans compter les pollutions générées par le processus de production (notamment les émissions de CO2). La fabrication d’un ordinateur de 2 kg nécessite 600 kg de matières premières (1). La production de coton d’un jean nécessite environ 10’000 litres d’eau (2). Faire en sorte qu’un objet déjà existant soit utilisé et réutilisé le plus longtemps possible en seconde main évite ou retarde l’impact environnemental de la production d’un nouvel objet. Il est préférable qu'un objet utilisé occasionnellement soit loué successivement par plusieurs personnes, plutôt que chaque personne acquière (et donc fasse produire) l'objet qui sommeillera dans une armoire.  Cette meilleure (ré)utilisation permet d’« amortir » en quelques sortes l’impact environnemental de la fabrication des objets sur la durée. Cela se justifie d’autant plus dans un monde fragilisé, aux ressources limitées, nécessitant une baisse drastique des émissions de CO2 pour limiter le réchauffement climatique. Choisir des objets durables et réparables ainsi que réutiliser les objets existants sont aussi une manière de retrouver la vraie valeur des objets. 

Pour renforcer l'économie circulaire locale

Le projet «ge-reutilise» valorise des acteurs locaux de la seconde main et de la location d’objets . Il valorise en particulier les commerces, entreprises, associations situés sur le territoire des communes partenaires. Le projet entend contribuer à faire connaître ces acteurs de l'économie circulaire locale, dont l’activité économique génère des revenus et des emplois socialement utiles (3). En particulier, les activités de seconde main des organisations caritatives leur permettent de financer et mener leur action sociale. Avoir des lieux où échanger des objets de seconde main, ou des lieux où louer des objets, fait aussi partie de la qualité de vie d’une ville pour ses habitant-e-s. Une arcade commerciale ou un marché contribuent à l’animation d’un quartier et d’une commune.

Pour diminuer le volume des déchets

Le modèle de production et de consommation consistant à remplacer rapidement les objets par des nouveaux, souvent « bon marché », produit également un grand volume de déchets, dont le traitement et l’élimination engendrent à leur tour pollutions, dépenses d’énergie, pertes des matériaux non recyclés. Sans parler de la complexité pour recycler le grand nombre de métaux rares utilisés dans les appareils électroniques comme les téléphones portables où l’on compte jusqu’à 50 métaux (4). Le marché du meuble n’est pas épargné par le développement de ce modèle du « prêt à jeter ». En Ville de Genève, le service responsable de débarrasser les objets encombrants, collecte en moyenne près de 80’00 meubles par année (5). Réutiliser et prolonger la durée de vie des objets déjà existants contribue à ralentir et réduire la production de déchets. Cela diminue les impacts environnementaux liés à leur traitement et à leur élimination, et également les coûts pour les collectivités publiques qui sont chargées de cette tâche.

Notes:
  1. "La face cachée du numérique. Réduire les impacts du numérique sur l’environnement" ADEME – Agence française de la transition écologique, janvier 2021, p.4.
  2. www.waterfootprint.org
  3. L'économie circulaire a pour but de maintenir les objets et les matières le plus longtemps possible en circulation. Les domaines de l’économie circulaire comprennent l’écoconception des produits, la réutilisation (location et seconde main), la réparation, le reconditionnement et réemploi des composants et matériaux, le recyclage.
  4. "La face cachée du numérique. Réduire les impacts du numérique sur l’environnement" ADEME – Agence française de la transition écologique, janvier 2021, p.7.
  5. Moyenne annuelle de 2018 à 2020 (statistique du Service Voirie – Ville propre de la Ville de Genève, août 2021).
« ge-reutilise » : historique et partenaires

Le projet « ge-reutilise » a été lancé en novembre 2021 par la Ville de Genève, la section genevoise de la FRC et les communes de Bernex, Carouge, Grand-Saconnex, Lancy, Meyrin, Onex, Plan-les-Ouates. D'autres communes ont rejoints le projet depuis: Vernier et Versoix (2022). « ge-reutilise » Il complète le projet ge-repare.ch qui promeut la réparation d’objets auprès d’acteurs locaux. Il s’inspire du projet semblable de la Ville de Lausanne (lausanne-reutilise.ch).

Initiatrices du projet


Le Service Agenda 21 – Ville durable de la Ville de Genève assure la coordination générale du projet. Ce service est sous la responsabilité de M. Alfonso Gomez, Conseiller administratif en charge du Département des finances, de l’environnement et du logement.


La section genevoise de la Fédération romande des consommateurs assure la collecte, la vérification et la mise à jour régulière des adresses. La section genevoise de la FRC est co-présidée par Mmes Fanny Randanne et Corrèze Lecygne.

Autres partenaires


La Commune de Bernex est partenaire du projet dès son lancement. Le Département Environnement et Sports est en charge du projet. Ce département est sous la responsabilité de M. Cyril Huguenin, Conseiller administratif en charge des transports, des infrastructures, de la durabilité et des sports.


La Ville de Carouge est partenaire du projet dès son lancement. L’Agenda 21 de la Ville de Carouge est en charge du projet pour la commune. Cette unité est sous la responsabilité de Mme Sonja Molinari, Conseillère administrative.


La Ville du Grand-Saconnex est partenaire du projet dès son lancement. Le Service Aménagement, travaux publics et énergie (SATPE) est en charge du projet pour la commune. Ce service fait partie du dicastère de M. Laurent Jimaja, Conseiller administratif de la Ville du Grand-Saconnex.


La Ville de Lancy est partenaire du projet dès son lancement. L'Unité du développement durable est en charge du projet pour la Ville. Cette unité est sous la responsabilité de M. Damien Bonfanti, Conseiller administratif en charge de l’aménagement du territoire, de l’environnement et développement durable, de la culture, de la communication et de la promotion économique.


La Ville de Meyrin est partenaire du projet dès son lancement. Le service de l’urbanisme, des travaux publics et de l’énergie est en charge du projet pour la commune. Ce service est sous la responsabilité de M. Eric Cornuz, Maire.


La Ville d’Onex est partenaire du projet dès son lancement. Le secteur du développement durable est en charge du projet pour la commune. Ce service est sous la responsabilité de Mme Maryam Yunus Ebener, Conseillère administrative en charge du développement durable.


La Commune de Plan-les-Ouates est partenaire du projet dès son lancement. Le service de l'environnement et des espaces verts est en charge du projet pour la commune. Ce service est sous la responsabilité de M. Mario Rodriguez, Conseiller administratif en charge de l’environnement.

La Ville de Vernier est partenaire du projet depuis 2022. Le service de l'environnement urbain est en charge du projet pour la commune. Ce service est sous la responsabilité de M. Mathias Buschbeck, Conseiller administratif en charge du territoire, des bâtiments et de l'environnement urbain.

La Ville de Versoix est partenaire du projet depuis 2022. Le service du développement durable est en charge du projet pour la commune. Ce service est sous la responsabilité de Mme Jolanka Tchamkerten, Conseillère administrative en charge du développement durable.